Initialement, la matinée et le début d'après-midi devaient être consacrés à trois dialogues sur des sujets prioritaires : l'insécurité, la fiscalité sociale, l'environnement.
Pour l'insécurité, il s'agissait de répondre à une invitation d'habitants de l'Avenue Alsace Lorraine. L'espace horaire prévu n'a pas été suffisant tant les réclamations ont été nombreuses, vives, à bout de nerfs : délinquance, prostitution, vols, travaux, bruits … Chacun expose
des cas concrets, précis, dates.
C'est une forme d'immersion dans un autre univers et pourtant avenue Alsace Lorraine à Grenoble c'est à dire l'une des plus belles artères historique du centre – ville.
Le nombre des lieux sujets de réclamations a conduit à annuler la visite d'un établissement pour personnes âgées dépendantes.
Car il fallait ensuite se rendre sur
la zone de captage des eaux de Grenoble. Là aussi, mêmes constats : tout semble à l'abandon. Des membres d'associations de défense de l'environnement exposent des demandes jamais satisfaites, peut-être même jamais sérieusement étudiées.
Sur ce qui est un chemin familial de détente chaque week-end pour des centaines d'habitants de l'agglo et qui devrait être une vitrine de la promotion pédagogique de l'environnement de proximité, tout est à l'abandon avec un symbole fort : le panneau indicateur d'entrée n'a même pas été modernisé depuis … 1995. Il porte toujours l'ancien logo de la Mairie d'alors ! Et tout le reste est à l'avenant : les ronces, les bancs détruits …
Ce qui est également sûr, c'est qu'actuellement les professionnels de la politique comme les partis politiques n'ont pas la cote et c'est un euphémisme. J'ignore si cette réalité demeurera dans l'opinion. Mais si c'est le cas, des évolutions profondes vont intervenir.
DB
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