Que Pierre Gattaz cite dans le Dauphiné Libéré du jour Grenoble et l'Isère comme "exemples pour la France en matière économique" en dit long sur la culture de "notables bourgeois" de ces "entreprises d'héritiers" qui mènent notre pays à la casse.
Entre deux conférences dans les salons dorés de la République et trois buffets bien fournis, la consanguinité fait son travail. Les uns ne se rappellent plus pourquoi ils sont "socialistes" si ce n'est pour perpétuer les plus mauvaises habitudes de l'égalitarisme qu'ils prônent pour les autres tout en ayant veillé à bien protéger leur cadre de vie personnel et les autres ne savent même pas ce qu'est une fin de mois difficile avec le spectre de la crise.
C'est la France des
"notables bourgeois".
Ils parlent de "l'air du large" mais adorent les pantoufles.
Ils citent le peuple mais ne l'ont pas rencontré depuis longtemps.
Ils vantent "l'économie privée" mais aiment se réfugier derrière les aides publiques qui sont un matelas si confortable.
C'est cette mentalité qui mène notre pays à la ruine.
Cette consanguinité d'un Club fermé qui se passe les plats, les compliments et les aides. "L'ai-je bien dit cher Ami" est leur langue préférée : un sujet, un verbe et un compliment, à charge de retour bien sûr.
Et pendant ce temps, les commerces ferment. Les artisans peinent. Des entreprises se cassent la figure dans un nombre record … Autant de vies cassées dans l'indifférence.
Minable ! Révoltant surtout !
2014 ne doit pas être une course à la doite ou à la gauche mais au peuple qui doit reprendre la parole, la décision et remettre aux places qu'elles n'auraient jamais dû perdre des valeurs simples, fortes dont la défense des "petits", des fragiles qui ne sont plus accepté à la table du banquet qu'ils payent pourtant par leurs impôts.
DB
Denis Bonzy 
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