La perception de la réalité du SCOT provoque une vaste colère légitime

Les citoyens de l'agglomération grenobloise commencent à percevoir la réalité des conséquences du SCOT. La colère est au rendez-vous ! Comment l'agglomération a-t-elle pu être livrée aux promoteurs immobiliers dans des conditions de ce type ?

En zone urbanisée comme Grenoble, c'est l'équilibre de quartiers encore "paisibles" qui sera entièrement modifié.

En zone péri-urbaine, l'habitat classique est également entièrement remis en question. Les développements doux de quartiers ou de hameaux vont céder la place à des densifications centralisées qui vont d'ailleurs, à terme, faire naître, souvent pour la première fois à ce point, deux catégories d'habitats avec les questions d'intégrations qui en résultent.

Les conséquences pratiques sont nombreuses et importantes :

– les disparités entre quartiers vont augmenter,

– les terrains classés en zone d'urbanisation future voient un retour à des zones non-constructibles contrairement à la parole donnée par la collectivité publique dans l'évolution dans le temps.
Pour les propriétaires qui voyaient ainsi la faculté de construire pour leurs enfants ou de vendre pour que leurs enfants puissent construire ailleurs, c'est un rêve qui s'effondre,

– les voiries et les équipements publics dont les équipement scolaires vont s'avérer rapidement inadaptés,

– les conditions d'habitat d'actuels  habitants seront entièrement changées pour s'exposer à des vis à vis totalement inattendus,

…

Voilà les réalités concrètes d'un schéma adopté intentionnellement dans la moiteur d'une enquête publique de juillet 2012 sans la moindre consultation populaire sérieuse, démocratique et avec un consensualisme de la classe politique qui pose, une fois de plus, de nombreuses questions.

Pendant de nombreux mois, nous avons été peu nombreux à alerter sur les effets concrets du SCOT. A l'époque, c'était une construction technocratique lointaine, abstraite … Aujourd'hui, le SCOT devient concret. C'est le voisin de demain. 

Seule l'alternance en mars 2014 au niveau de la Métro permettra de changer cette situation et de libérer l'agglo de la toute puissance des promoteurs immobiliers.

DB