Il y a 5 ans jour pour jour, la crise économique mondiale éclatait au grand jour. La faillite de Lehman Brothers avait été prononcée le 15 septembre. Les images de collaborateurs licenciés envahissaient les écrans. Le 17 septembre, l'opinion internationale prenait conscience de la gravité avec le dépècement de Lehman.
Une nouvelle page blanche semblait s'ouvrir. McCain suspendait sa campagne à moins de deux mois du vote.
Les amortisseurs français ont alors joué leur rôle. Le 21 septembre 2008,
Sarkozy allait
à Toulon pour faire un discours sur la "nouvelle donne".
Puis progressivement,
les amortisseurs français ont aussi tout amorti dont les capacités de réformes donc de rebonds.
Pendant ces 5 ans, trois économies parmi les puissances occidentales ont démontré leur capacité de réactivité : les Etats-Unis, l'Allemagne, la Grande-Bretagne.
Elle seront aux premiers rangs de la reprise.
La France n'a rien changé.
Ses structures publiques sont figées.
Ses échelons locaux se multiplient toujours. Le chômage est à un niveau structurel intenable à long terme. Les déficits croissent mais en même temps les prélèvements publics croissent également.
Hollande a gagné une présidentielle en mentant sur le diagnostic parce qu'il a voulu avant tout gagner l'élection et non pas la confiance. La droite se perd dans des débats politiciens sans offrir une véritable offre nouvelle.
La crise semble avoir tout contaminé. Tout est en crise même l'espoir qui semble désormais ici une terre impossible à atteindre.
Pour éviter les mises en cause, l'anniversaire n'a pas été évoqué. Incroyable.
Denis Bonzy 
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