Denis Bonzy

Le symbole de la régression locale par les préfabriqués scolaires

Terrible décrochage entre une partie de la classe politique locale et les réalités du terrain. Le PS est figé dans son statut du "ravi de la crèche" : un sujet, un verbe, un compliment. Il se déchire en interne comme jamais avec des querelles personnelles d'une extrême densité mais c'est discret : la presse témoigne de la pudeur et les intéressés sont capables de résister à la tentation des micros, du moins pour le moment.

L'UMP 38 est retombée dans ses divisions classiques. Des responsables de cette formation politique semblent incapables de dépasser le passé, se contentant d'un statut d'opposant.

A côté de ce jeu politique d'une absolue stérilité, la rentrée 2013 est marquée par le symbole de la régression locale par les préfabriqués scolaires.

Les locaux scolaires doivent être


des cathédrales de l'enseignement. Ici, ce sont des tentes posées dans une Cour.

Jusqu'à quand les citoyens qui payent les impôts les plus lourds de France se contenteront-ils de cette médiocrité ?

Que faudra-t-il donc pour que le jeu politique se reconnecte sur des réalités sérieuses ?

Il y a là une situation qui ne peut plus durer parce qu'elle est collectivement désastreuse.

Les préfabriqués scolaires sont l'illustration de l'échec de la programmation entre les évolutions démographiques et les équipements publics de proximité. Ils sont l'acceptation d'une politique qui vit par les rustines. Ils sont le symbole de la régression locale qui saute aux yeux de tout observateur impartial.

DB


DB Epis d'Or

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