Communiqué publié ce jour à 15 heures 30 :
Tout d’abord, il
importe de préciser que l’essentiel, c’est la nécessité d’un nouveau départ en
mars 2014 pour Grenoble et pour l’agglomération aujourd’hui dans des impasses
quasi-généralisées : insécurité, chômage, embouteillages, dettes,
fiscalité record, densification urbanistique …
Pour vivre ce nouveau départ, il
faut connaître la route à suivre. Ce n’est pas une affaire de candidatures ou
de mots supposés magiques. C’est une question de propositions précises,
concrètes, chiffrées. A ce jour, comme
chacun peut objectivement le constater par les documents publics
accessibles à tous, c’est une étape
déterminante que j’ai franchie à la différence de bon nombre des autres
candidats.
Sur cette route pour le nouveau départ nécessaire, M. Jean
Claude Peyrin vient d’informer de la décision de suspendre le processus de
déroulement des primaires. Il ne doit pas y avoir le feu dans les esprits. C’est une décision technique sage et
logique.
M. Peyrin a consacré un temps considérable pour
mener un
processus de primaires dans un contexte difficile puisque tout était à
concevoir et à mettre en place.
Il a effectué ce travail dans un désert de
moyens qui a objectivement rendu son dévouement particulièrement méritant.
Un
désert de moyens très inquiétant par rapport aux ressources notamment humaines
sur lesquelles il était en droit initialement de compter de façon naturelle
comme l’ensemble des forces de l’actuelle opposition locale.
Comme candidat de la société civile au sein
de l’opposition locale et n’appartenant pas à l’UMP, je tiens donc à le
remercier publiquement pour ce travail important réalisé dans un cadre
désintéressé de sa part puisqu’il n’est pas candidat sur Grenoble.
Il en est de
même pour les militants qui ont matériellement rendu possible la tenue des
réunions publiques thématiques.
Plusieurs enjeux techniques incontournables restaient à
régler pendant l’été dont la question des lieux de votes. Dès une correspondance du 9 mars 2013, j’avais attiré
l’attention de tout le groupe de travail sur l’enjeu majeur de ce volet
pratique. Ce point a été abordé ensuite à plusieurs reprises lors de réunions
de travail.
En dépit des relances
de M. Peyrin, Michel Destot a opposé jusqu’à ce jour un silence qui équivaut à
un refus de mise à disposition de lieux publics.
C’est une décision grave de la municipalité PS sortante que je condamne.
Une
décision qui n’est pas surprenante puisque depuis 1995 Michel Destot a refusé
tout partage populaire de décision avec tous les Grenoblois par l’absence de la
moindre consultation référendaire. Pourquoi dans ces conditions aurait-il
accepté un partage populaire de décision lié à la seule démocratie d’une
formation politique ?
Finalement, sur 18 ans, le seul moment où ce partage de
décision a été conduit par Michel Destot a été la primaire présidentielle du
PS, traduisant ainsi une conception partisane de sa fonction qui est
regrettable.
Le cadre légal des financements électoraux plaçait l’UMP 38
devait une situation très délicate. Soit le recours a des espaces privés très onéreux
pour accueillir une opération de cette envergure, de nature à impacter lourdement
les financements par les candidats et, à
l’issue, le compte global de campagne. Soit un dispositif plus sommaire
susceptible de faire naître des contestations éventuelles sur la régularité
irréprochable des opérations.
Cette évolution ne doit
pas conduire à s’égarer des vraies priorités : le
dialogue direct avec les Grenoblois sur la base de propositions
précises, concrètes dans un esprit d’union pour conduire l’alternance
nécessaire attendue par celles et ceux qui estiment, à juste titre, que la
qualité de leur cadre de vie quotidienne mérite une autre vision et des actions
nouvelles urgentes.
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