Hier, l'Institut économique de Montréal a pris officiellement position dans un débat déjà évoqué dans nos billets antérieurs : appliquer le dispositif Lang au Québec ou l'instauration d'un prix unique du livre.
L'Institut économique de Montréal, dont les expertises sont internationalement reconnues, a exprimé son analyse : "anachronique, néfaste, obscurantiste, la mesure favoriserait les cartels".
Cette mesure "ferait chuter la vente de livres de 17 % et ferait augmenter les prix".
Dans la foulée,
le Conseil Canadien du Commerce de Détail a écarté lui aussi l'idée de prix plancher.
Et la France s'obstine dans le dispositif Lang. Les librairies crèvent les unes après les autres. Les éditeurs régionaux indépendants ont quasi tous disparu. Mais non le marché n'aura pas le dernier mot sur la culture.
Tant que les milieux culturels seront dans un tel obscurantisme, ils creuseront le trou de leurs pertes. Et les politiciens démagogues qui les confortent dans cet état d'esprit sont des irresponsables.
Il y a un moment où les réalités du marché, du focntionnement des consommateurs doivent être regardées en face.
Depuis avril 2013, date de la danse de Destot sous la pluie Grande Rue, que s'est-il passé ? Rien !
C'est cette politique obscurantiste, démago, coupée des réalités en toute irresponsabilité qui mène des individus à l'impasse.
C'est cette mentalité qu'il faut changer pour regarder les réalités en face et défendre le vrai progrès.
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