Dans la foulée de l'affaire Cahuzac, les médias ont été plus intrusifs cette année, sans trop de témérité quand même, sur les patrimoines privés des politiques : où passent-ils donc leurs vacances ?
Pour la première fois à ce point, on a vu fleurir une expression nouvelle : "dans ma maison de famille".
La "maison de famille" n'est jamais située en banlieue mais dans les endroits les plus chics. Cette expression en dit long sur la psychologie des intéressés.
Jeter un voile sur le périmètre réel du
patrimoine lié à leur travail personnel. A les entendre, le PS serait donc d'abord
le "parti des héritiers" qui ont récupéré, presqu'à corps défendant, une "maison de famille" bien située qu'il faut bien "honorer" au moins une fois par an.
Le record de l'hypocrisie ambiante.
Pourquoi cette honte à ne pas revendiquer une amélioration de leur patrimoine grâce à leur travail ? S'agirait-il d'argent sale pour chercher à ce point à le dissimuler dans le temps des générations ?
L'expression "maison de famille" a été l'une des expressions à la mode au cours de l'été 2013.
Comme a commencé à l'être : "je suis obligé d'être candidat parce que mon successeur n'est pas prêt". Cette formule risque d'être la "formule de septembre 2013".
Cette formule couvre une autre hypothèse : comment faire passer la pilule de la candidature de plus alors même que les intéressés proclamaient depuis plusieurs mois que "devant l'ingratitude des citoyens et les sacrifices consentis" il était temps de passer le témoin.
Mais dans ce scénario qui probablement n'a jamais correspondu à la réalité des mentalités, tout d'un coup il y a un problème : le successeur est resté bloqué dans l'attente de la … succession. Il a trop attendu et il a oublié de se … préparer. Donc le sortant doit repartir pour un tour mais contre son gré bien entendu, par … devoir absolu !
Et ainsi, le cirque politique français continue d'une formule à l'autre, toujours fâché avec la vérité.
DB
Denis Bonzy 
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