La vie publique française ne peut pas vivre durablement dans le mensonge permanent. Il y a aujourd'hui trois mensonges qui sont intolérables.
1) La responsabilité des maires en matière de sécurité serait faible : le maire est la première autorité de police dans le droit public français.
L'article L 2212-2 du CGCT le rappelle dans la plus stricte conformité des bases du droit public français. L'une des compétences fondamentales du maire c'est de garantir l'ordre public dont la sécurité et la tranquillité.
2) La gauche ne serait pas laxiste en matière de sécurité : la gauche est portée par une culture interne du politiquement correct qui culpabilise la société et déculpabilise les délinquants. Les dispositions du projet Taubira sur la neutralisation de la "qualité de récidiviste" n'est connu dans aucune autre démocratie avancée. Ramener un récidiviste au statut de primo-délinquant, n'est-ce pas un laxisme intolérable ? C'est pourtant ce qui est prévu actuellement dans le dispositif Taubira !
3) La situation actuelle ne se dégraderait pas : troisième mensonge. La violence est partout et partout plus … violente. Parce que l'irresponsabilité et la démotivation sont installées chez les supposés défenseurs de l'ordre.
Hollande avait promis la reconnaissance d'actions collectives en justice : les class actions. Encore une promesse de plus qui est un mensonge.
Quand des actions collectives auront engagé la responsabilité de maires pour faute en matière d'insécurité, alors la réalité changera.
Et l'opposition parlementaire au lieu de vociférer sur les plateaux TV ferait mieux de déposer des propositions de lois en la matière pour mettre chaque parlementaire de gauche face à ses responsabilités.
Aux Etats-Unis, la phase de collecte des signatures pour une action collective contre Obama dans le dossier de la NSA est en cours. Il serait temps que la France ne reste pas indéfiniment à la traîne dans tous les domaines.
DB
Denis Bonzy 
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