La rotation des habitants dans l'aggloémration grenobloise est très élevée. Pendant de nombreuses années, Grenoble était l'une des villes les plus attractives avec Lyon, Toulouse, Montpellier. Sa localisation permet de concilier montagne et mer. Le dynamisme économique plaçait Grenoble aux premières places des villes d'adoption souhaitées.
Mais est intervenu le tournant de la fin des années 2000. Braquages, émeutes urbaines … Grenoble est devenue le contre-modèle du développement urbain équilibré.
Affaiblie dans son image de marque, Grenoble a changé de
registre. Les embouteillages ont pris du relief. Le dynamisme écononomique est passé à la … moyenne régionale voire même en-dessous. Bref, la ville d'adoption donnait moins de raisons d'être adoptée.
Ces néo-Grenoblois sont aujourd'hui amers. Ils sont venus dans une ville qui ne respecte pas son contrat d'accueil.
L'insécurité y règne.
Le dynamisme s'éteint.
Les embouteillages pénalisent la qualité de vie.
La bienvenue n'est plus à la hauteur de la réputation.
Les uns voulaient refaire une vie au calme. Le calme n'est pas au rendez-vous.
D'autres souhaitaient un "petit Paris" à dimension humaine. Ils découvrent des quartiers sales, une animation culturelle pauvre, une architecture qui n'est pas mise en valeur.
Bref, l'humeur est devenue très capricieuse et elle semble bien annoncer une fin de règne pour les élus PS sortants. Les néo-Grenoblois sont en colère. Ils n'ont pas rencontré la "promesse de Grenoble". Ils pèseront lourd en mars 2014.
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