Le meilleur moment du … jogging : le jus d'orange frais à l'arrivée sur la terrasse d'un café. Belle boucle ce matin de 10 km. J'avais repris mercredi. Les 15 derniers jours, le décès accidentel de Marcel Mazza m'avait pris toute mon énergie. Il fallait bien reprendre. C'est étonnant comment le mental se reconstitue progressivement après les chocs inattendus. C'est l'anéantissement, puis la reconstruction progressive. Ensuite, il y a une étape où le mental va reprendre le dessus et l'énergie revient avec. Une spécialiste m'a donné il y a plusieurs années une question clef
que je devais me poser dans de telles circonstances : "comment pouvez-vous imaginer qu'une personne qui tenait à vous puisse apprécier de vous voir détruit ?". C'était la bonne question. Et quand on se pose les bonnes questions, c'est toujours plus facile de trouver les … bonnes réponses.
Ce matin, trois sensations étonnantes :
1) avec la canicule, l'air pèse. Il devient un poids.
D'ordinaire, l'air est un allié. Il aide le souffle. Là, il assèche la gorge tout de suite. Une sensation que j'avais oubliée depuis la dernière canicule,
2) bonne humeur des juilletistes qui sont de retour : échanges sympas aux points d'eau. C'est quand même agréable quand les personnes rencontrées ne "tirent pas la gueule" ou ne paraissent pas murées dans une indifférence totale,
3) le publicitaire d'asics quand il a trouvé la photo ci-dessous des soucis qui accompagnent les gouttes de sueur qui partent devait être un disciple de la course à pied pour avoir ressenti une telle sensation.
Denis Bonzy
Denis Bonzy 
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