Denis Bonzy

En délicatesse à Lyon, Najad Vallaud Belkacem vient faire la leçon à … Grenoble

La seule "reprise" actuellement vérifiable est celle des tournées des Ministres dans l'agglomération grenobloise. La dernière en date (celle de Najad Vallaud Belkacem) en dit long sur la "logique" de communication des responsables PS grenoblois. 

Dans la quasi-totalité des autres villes, les Ministres ne sont plus les bienvenus. Les élus locaux PS veulent déscotcher leur image partisane qui vaut actuellement la sanction démocratique et l'impopularité.

Grenoble se "distingue". Comment comprendre cette situation ?

1) A près de 40 jours de la date limite de dépôt officiel des candidatures pour les investitures du PS, la visibilité n'existe toujours pas de façon définitive à la différence de la quasi-totalité des autres villes comparables.

Par  conséquent, il n'y a pas une logique cohérente mais des logiques individuelles. Safar semble se considérer toujours en piste. Destot également. Parfois même, il est question du retour de Fioraso.
Collomb et Gouvernement 01 02 13

2) Ces logiques individuelles, qui ont paralysé les actions pratiques nécessaires ces dernières années, se neutralisent aujourd'hui. Lors de la visite d'Ayrault, les commentaires sont sur la marginalisation de Destot car Ayrault voulait d'abord témoigner sa proximité avec "sa" ministre.

3) Ces jeux de cours n'ont pas lieu quand une ville a un "patron" comme Collomb à Lyon où Belkacem est aujourd'hui terriblement marginalisée et même non candidate en 2014. Il est pour le moins significatif de la voir visiter des "quartiers difficiles" à Grenoble et ne pas le faire dans la banlieue lyonnaise. Mais à Lyon, Collomb a déjà exprimé publiquement ce qu'il pensait des tournées ministérielles qui ne règlent rien de sérieux.

4) Les rivalités entre Vallini, Baïetto, Destot et autres ont aujourd'hui pris davantage d'importance que les solutions des problèmes des citoyens. Ces jeux politiciens doivent être sanctionnés en mars 2014.

 

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