Denis Bonzy

Une exigence pour 2014 : casser les codes de la pensée unique locale

Il y a au moins un domaine où Marx avait raison : la bataille des idées précède la bataille politique. Qui gagne la bataille des idées gagnera la bataille politique. Dans l’agglomération grenobloise, une pensée unique locale s’est progressivement installée. C’est une chape de plomb avec ses codes bien établis alors même qu’ils sont un tissu de contradictoires manifestes.

Ici, vert s’écrit noir. Dans l’agglo,


au cours du dernier mandat, jamais autant d’espaces verts auront disparu pour laisser la place au bitume et au béton.
Espaces verts

Ici, tout ce qui n’est pas PS s’écrit défaite. Le PS est propriétaire du pouvoir dans des conditions telles qu’il ne se pose même pas la question de l’appréciation sur son bilan. 

Ici, insécurité ou malpropreté s’écrivent fatalité. La laxisme face à des actes graves est tellement installé dans les esprits que des élus sortants ayant une bonne foi quasi-touchante disent : « et alors ?« .

Tous ces codes de la pensée unique locale doivent être cassés.

1) Vert doit s’écrire vert : il n’y a pas de fatalité à la disparition des espaces verts au motif de les … protéger. Il y a un moment où ceux qui paient des impôts et une habitation doivent avoir le choix et commander l’habitat qu’ils veulent  : individuel ou collectif, avec des espaces verts ou sans.

2) Opposition doit s’écrire démocratie : parce qu’il n’y a aucun régime politique où l’alternance soit par définition impossible. 

3) Insécurité ou malpropreté doivent s’écrire délinquance donc  sanctions après la pédagogie nécessaire : toute communauté doit avoir des règles. Le propre d’une règle c’est de fixer le cadre de la vie en commun. Si ce cadre est refusé, l’auteur du refus doit aller ailleurs à la recherche des règles qu’il entend respecter ou être sanctionné. Les communautés humaines ont toujours fonctionné ainsi et il en sera toujours de cas. Avoir le moindre doute, c’est tomber dans un nihilisme d’une totale abstraction des réalités.

Les citoyens attendent qu’une opposition casse les codes de la pensée unique locale, s’affirme avec détermination et tolérance, offre une alternative avec des solutions concrètes. Tout le reste, c’est retomber dans la pensée unique locale.

Seul cet enjeu là mobilise nos énergies.

 

 

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