Le débat public sur l'insécurité dans l'agglomération grenobloise qui se tient le mercredi 29 mai à 19 heures 30 à la Maison de la Culture Arménienne (15 cours de la Libération Grenoble) marque l'entrée dans une nouvelle phase des primaires.
Les deux premiers débats (emploi et voies de déplacements) intervenaient sur des sujets techniques où des bases consensuelles étaient relativement identifiées de longue date. Même dans ce cadre, des différences importantes sont intervenues sur le dossier de l'emploi.
Mais pour la sécurité, l'enjeu est tout autre.
1) C'est la grande priorité au niveau des attentes des habitants de l'agglomération.
2) Depuis le 20 avril, il est établi que 3 candidats feront liste commune à l'issue du processus (MM Carignon, Chamussy, Piton). Par conséquent, sur un sujet de cette importance, ils vont probablement avoir à coeur de mettre en relief les points d'accords entre eux.
3) Il y a l'arrivée d'un nouveau candidat au profil plus insaisissable (M. J. Ripoll). A lire la publication ce jour de 20 minutes, il semble vouloir d'abord mettre en évidence ses "différences". Quelles différences sur le dossier sensible de l'insécurité ? Des différences jusqu'où ?
4) En ce qui me concerne, avec les propositions du Club 20 qui sont publiques depuis janvier 2013 sur ce volet notamment (seul programme publié à ce jour de la part des différents candidats), j'ai toujours considéré la sécurité était la première des libertés mais que la violence ne pouvait pas être la réponse à la violence. Le futur d'une collectivité ne peut pas être construit sur la haine de l'autre, sur la stigmatisation de quartiers, sur des sentiments d'agressivité généralisée permanente.
Il y a quatre dossiers où les différences risquent d'être fortes : la sécurité, les finances, le social et l'environnement. Le 29 mai, la primaire de l'opposition entre dans le premier de ces quatre sujets sensibles. Elle est peut-être sortie de sa propre zone "sécurisée" ?
Denis Bonzy
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