Imposer des décisions sans les expliquer est aussi inefficace et insupportable que les subir sans les comprendre. Ce constat résume à lui seul le divorce actuel entre le système politique français et le peuple.
Hollande impose des décisions sans donner la visibilité. L'angoisse est installée parce que l'opinion doute qu'il sache réellement où il va et, pire encore, faute de cette visibilité, l'opinion pense au pire : Grèce, Portugal, Espagne …
Le peuple refuse de subir des décisions sans les comprendre et tout particulièrement dans les dossiers de société.
Hollande avait promis de "gouverner autrement". L'opinion constate qu'il s'agit d'un autre – ment.
Il ne peut pas y avoir de
vie politique saine où des gouvernants iraient s'octroyer un droit de propriété sur la République qui appartient à tous.
Les sujets de société appartiennent à tous parce qu'ils sont d'abord des enjeux de vie pour soi comme pour les siens.
Quand la société actuelle n'apporte plus les satisfactions matérielles immédiates (pouvoir d'achat, logement, emploi …), chacun éprouve le besoin de considérer que l'essentiel doit au moins être protégé : le moteur qui fonde notre culture, un sens de vie.
Ce sentiment légitime est renforcé par des images, par des commentaires qui sont des agressions tant ils sont éloignés de nos valeurs fondamentales qui ont fait notre éducation, nos repères culturels.
Là, c'est la "théorie des genres" sur les conséquences de nier des différences naturelles de sexes qui pourtant sont si belles et qui offrent une complémentarité (photo ci-dessus d'une réunion lundi à Grenoble).
Ici, c'est la revendication légitime de pères qui veulent être reconnus de façon égale aux mères dans l'équilibre nécessaire de la construction de la vie affective d'enfants dans les cas de divorces.
Ailleurs, c'est la place de la sécurité dans la vie quotidienne qui devient un enfer quand au coin de la rue à n'importe quel moment la menace de violences gravissimes peut exister.
Hollande n'apporte pas de réponse efficace sur des sujets matériels : emploi, équilibres financiers, sécurité sanitaire … Mais pire, il crée des tensions nouvelles sur des sujets de société. C'est ce cumul qui devient explosif parce que dans le tableau du bilan, il n'y a véritablement que des passifs.
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