Hier, c’était la journée mondiale de la Terre. La présence des Verts dans le Gouvernement français pouvait a priori laisser penser que des actes forts interviendraient au moment où tant d’espèces animales sont menacées, des territoires sont déstabilisés … Rien ! Même pas des mots.
Les Verts se sont
intégrés comme une composante de
l’élite politique nationale et locale et sont
donc devenus un parti, comme les autres, d’un système politique qu’ils
prétendaient pourtant fondamentalement vouloir récuser.
Après avoir accepté des « règles du jeu » qu’ils dénonçaient, les
Verts participent même directement au «jeu politique» à l’intérieur duquel ils oublient même ce qui pourrait rester leur valeur ajoutée.
Ils ont perdu la dimension morale initiale.
Etre Vert ne signifie donc non seulement rien de
nouveau mais surtout rien de différent.
C’est ce glissement qui est à l’origine de la dissolution progressive des Verts français parmi les seules tendances du PS.
Dommage.
Il y avait probablement beaucoup mieux à faire. Hier, ils devaient « changer le train ». Aujourd’hui, ils partagent le ticket de la 1ère classe avec l’élite gestionnaire du moment. Une triste évolution dans le système.
Aujourd’hui, la défense de la planète passe par d’autres chemins que ceux qui avaient vocation à l’origine à la défendre.
Chouinard avec Patagonia fait probablement à lui seul davantage qu’un mouvement politique et au moins il respecte les principes fondateurs de la marque. Une revanche du marché sur le système politique ?
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