Denis Bonzy

Insécurité dans l’agglomération grenobloise : la faillite morale du mandat finissant

Le quotidien régional complète aujourd'hui son reportage sur la crise d'insécurité dans l'agglo. Il donne la parole à tous ceux qui ont une responsabilité différenciée mais une responsabilité dans cette crise.

Une crise terrible d'une extrême gravité liée à la volonté de ne plus laisser la place nécessaire à 3 valeurs indispensables :

1) La reconnaissance de règles : il ne s'agit pas de s'agiter derrière des micros ou sur des estrades mais traduire dans les actes la reconnaissance de règles qui doit être affirmée de façon claire, officielle, intangible. Quand des policiers municipaux en juin 2010 sont mis en cibles et que la Ville de Grenoble, leur employeur, ne porte pas plainte. Où est la règle de protection des agents municipaux ? Un dossier qui ne sera même pas évoqué en séance publique du Conseil Municipal donc aucune initiative de la majorité mais aussi pas davantage d'initiative des composantes de l'opposition.

Pour lire les détails, cliquer sur le lien suivant : Policiers municipaux Grenoble

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2) La reconnaissance de l'exemplarité : les Institutions doivent donner l'exemple. Quand un membre de Cabinet du maire de Grenoble est sanctionné en correctionnelle pour exhibitionisme sexuel dans les locaux publics et dans l'exercice de ses fonctions sur de jeunes stagiaires, la Ville de Grenoble porte-t-elle plainte avec constitution de partie civile ? Non. Ce dossier ne sera même pas évoqué en séance publique du Conseil Municipal ni à l'initiative de la majorité ni à l'initiative de l'une des composantes de l'opposition.

3) La reconnaissance d'actes : à l'exemple notamment des deux cas pratiques évoqués ci-dessu, le dossier de l'insécurité est innondé de mots, de bonnes intentions mais pas d'actes. Quand on lit les lettres de personnes qui vivent dans les quartiers exposés, c'est autant de drames humains, des humiliations quotidiennes, des peurs intolérables. J'ai reçu la semaine dernière des courriers de ce type. Leur détresse dépassait tout ce que je pouvais imaginer avec des exemples précis incroyables.

Cette insécurité dans l'agglomération est la faillite morale du mandat finissant.

Il y a beaucoup de personnes qui présentent leurs candidatures actuellement dans l'agglomération à l'approche de mars 2014.

Avec de telles réalités, ce n'est pas la candidature qu'il faudrait présenter mais des excuses car l'enfer existe dans des quartiers de l'agglomération grenobloise et dans une indifférence gravissime pendant trop d'années. 

C'est cette réalité là aussi qu'il importe de changer en mars 2014.

Denis Bonzy

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