Dans l'agglomération grenobloise, l'architecte n°1 c'est maintenant le vandalisme. Tous les jours, le vandalisme démolit quelque chose qui restait du passé et ce dans l'indifférence des élus sortants qui semblent frappés d'un abandon généralisé sauf pour percevoir leurs indemnités à la fin de chaque mois.
Dans le tissu urbain, les tags imposent une saleté à chaque coin de rue.
Vous faites du jogging sur des berges de rivières locales,
quand les panneaux indicateurs ne sont pas tagués, c'est qu'ils sont couchés à même le sol au milieu de détritus.
Parcourir les sentiers du Parc du Vercors, c'est prendre le risque de
croiser des quads à folle allure. Les "autorités" du Parc comme les Communes membres n'ont même plus la volonté de faire respecter des arrêtés municipaux de police …
Ceux qui parlent de "droit au paysage" et qui multiplient les belles photos sur les sites officiels laissent un taudis généralisé.
Les Verts posent toujours des questions mais n'apportent aucune réponse face à cet échec de la coalition politique qu'ils soutiennent toujours fidèlement.
Toutes ces petites rivières d'abandons ont fait un grand égout qui est un choc à la moindre comparaison avec toute autre agglomération comparable.
Comment les habitants de l'agglo grenobloise, permanents grands donneurs de leçons, peuvent-ils vivre dans une telle crasse, dans un tel abandon généralisé ?
Proust disait que "la création du monde n'a pas eu lieu une fois pour toutes mais tous les jours".
Ici, c'est la destruction qui a lieu tous les jours sans nécessité mais sans réaction.
C'est l'échec de tout un système politique composé de clients sans le moindre idéal.
La semaine dernière, des obligations professionnelles m'ont conduit dans l'agglomération bordelaise, une fois de plus. Quand je reviens à Grenoble, j'ai vraiment le sentiment d'une immense poubelle.
Denis Bonzy 
Laisser un commentaire