Denis Bonzy

Municipales 2014 : J – 340 : le grand repositionnement : le choc NKM ou la droite qui se met au skateboard

A Paris, NKM est à égalité avec Hidalgo. L'emblème de la gestion locale du PS est accessible. Car la réalité des actuels chiffres corrigés des variations techniques, c'est en effet l'égalité. 

A l'exemple de Paris, un grand repositionnement est actuellement ouvert mais à plusieurs conditions.

1) Il faut parler aux femmes, aux jeunes et aux indécis : ce sont ces trois catégories qui font la décision. L'électorat classique de droite votera parce qu'il a un tel ras le bol de la "présidence Hollande" qu'il est mobilisé comme un seul homme. Mais pour gagner, ce socle doit pouvoir compter sur des strates supplémentaires qui feront la différence. Par conséquent, l'enjeu, c'est de parler à ces strates supplémentaires. 

2) Il faut du neuf face au pouvoir sortant : face aux échecs les électeurs mettent tous les élus dans le même panier. Le neuf arrive donc par des profils non associés à la sortie du mandat considéré. Les électeurs considèrent qu'un mandat c'est certes le bilan de la majorité mais c'est aussi le bilan de l'opposition : ses capacités à s'opposer, ses capacités à proposer. S'il y a échec, c'est le cumul des deux volets du pouvoir.

3) Il faut une opposition qui accepte le décalage :
Life bis 31 03 13 il faut casser les codes de la droite qui la rendent répulsive. Le PS mobilise toutes ses forces pour devenir un épouvantail et il y arrive au-delà des espérances initiales. Pour accueillir des transferts, la droite doit être sympa, imaginative, tolérante, engagée sur des grandes causes consensuelles …

Bref, de vieux partis mais qui se mettent au skateboard.

Le grand repositionnement devient alors possible.

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