Hollande a donné hier soir le sentiment d'être usé avant même d'avoir servi. Sa rhétorique ne fonctionne plus. L'annonce de la généralité généreuse immédiatement nuancée par des modérations rend incompréhensible le tout. Une litanie d'efforts à effectuer. Mais quels efforts effectués par le premier intéressé pour donner l'exemple ? Et tous ces efforts pour quelle société demain, à quelle date ?
La société civile a le sentiment d'être piégée. Or aujourd'hui, elle a besoin d'un réflexe de survie.
La dégradation des conditions de vie est considérable dans tous les domaines.
Sur Grenoble, selon les chiffres qui circulent au sujet d'un sondage qui serait intervenu sur janvier 2013, c'est une moyenne de
59 % qui dresserait le constat de dégradation.
Ce chiffre atteindrait même les 64 % pour une tranche d'âges de 45 à 59 ans !
Comment imaginer que ce constat puisse conduire à maintenir ceux qui ont été associés à cette dégradation ?
La société civile est en train de créer son réflexe de survie en exigeant davantage de vérité, davantage d'exemplarité.
C'est probablement le tournant dans la vie publique.
Le citoyen entend être mieux respecté, mieux considéré.
Il a besoin d'espoir raisonnable.
La culture précède toujours les mouvements de fond en politique.
La dernière chanson de ZAZ ("on ira") mérite l'attention car elle pourrait très bien donner une ambiance collective bien au-delà de la seule ambiance musicale : le besoin d'optimisme.
L'optimisme, c'est la vitamine face à la crise. Or, Hollande ne porte pas un seul gramme d'optimisme : impositions, privations, sanctions …
C'est le probable facteur principal d'une séparation qui s'annonce très douloureuse.
Laisser un commentaire