La première réunion publique dans le cadre des primaires 2014 à 20 heures 30 à la Maison du Tourisme de Grenoble, rue de la République, sera très instructive sur l'état d'esprit de l'opposition locale qui est à la croisée des chemins.
Actuellement, lors des réunions du groupe de travail, manifestement des approches différentes sont en présence.
Parmi de nombreuses divergences de détails, trois arbitrages vont mériter un intérêt particulier :
1) Cette primaire dite ouverte, si elle se déroule, doit intervenir dans un cadre qui ne doit pas viser à attiser les militants mais à attirer les hésitants.
Militants et hésitants sont nécessaires.
Les premiers sont le socle incontournable d'une vraie campagne.
Mais les seconds font la différence qui permet de gagner. Si l'opposition actuelle veut devenir majorité, c'est une règle qu'elle doit accepter et gérer avec intelligence.
2) La bataille de Grenoble sera celle de tous les habitants de l'agglomération grenobloise. Parce que Grenoble fait la majorité à la Métro.
Tous les habitants d'opposition dans les autres Communes de la Métro qui se désintéresseraient de l'élection de Grenoble se vouent à demeurer des opposants dans l'agglo au moment même où la Métro est l'intervenant majeur et encore davantage demain avec le projet de loi qui sera présenté le 10 avril en Conseil des Ministres.
3) La primaire doit donner naissance au retour de la passion de l'engagement. Le moral actuel est tristouille. Il ne s'agit pas tant de convaincre de voter pour tel ou tel parti politique mais de voter tout simplement en croyant que le vote puisse encore changer quelque chose.
La primaire doit changer ce climat. Elle doit animer les espoirs, donner du souffle.
Ce sont les trois véritables croisées de chemins.
Le 20 mars au soir, le dialogue entre les intervenants et avec les participants à cette réunion permettra d'y voir plus clair.
Denis Bonzy 
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