Denis Bonzy

L’obscurantisme du système socialiste clientéliste grenoblois ou la chape de plomb d’une religion politique

Hier, sur son blog, le Club 20 a été le premier à annoncer la mise en service subventionnée de Toyota i-road sur Grenoble. Un de ses membres étant présent au Salon de Genève a transmis l'information dont le communiqué officiel.

Sur ce blog, l'information a été donnée dans le respect de la matérialité des faits. Ce fut aussitôt un petit déluge de commentaires et de mails s'offusquant que la "grande victoire de l'agglomération grenobloise" n'avait pas été célébrée. 

Pourquoi une "victoire" ? Parce que les voitures seraient construites à Grenoble ? Parce que les ingénieurs responsables des véhicules seraient grenoblois ? … Non, simplement parce que les batteries ont été conçues au CEA de Grenoble !

Point technique que le Club 20 n'avait jamais nié. Mais jusqu'à ce jour, à notre connaissance, le passager d'une voiture n'enfourche pas une seule batterie pour circuler.

Cet exemple est à lui seul l'illustration caricaturale d'un obscurantisme réellement insupportable qui sévit désormais dans l'agglomération grenobloise.

Quand la réalité ne plaît pas,


on se réfugie dans l'imaginaire en évitant qu'il puisse être soumis à l'épreuve de la contradiction.

Cet imaginaire devient une machine à produire de
l’illusion fabriquant à bon compte des certitudes à bon marché
.

Ceux qui se comportent ainsi s'en remettent au diable : les dogmes d'une religion politique qui n'accepte plus ni les réalités ni la contradiction.

La religion socialiste locale a son clergé. Il est pléthorique et suffisant. Classe politique à la
compétence et à l’honnêteté variables, experts arrogants, politiciens fonctionnarisés … constituent un aréopage bigarré occupant les estrades, les colonnes des journaux, les micros des radios et s’efforçant
de vendre d’improbables illusions.

Ce sont les grands prêtres du socialisme local.

Ces "grands prêtres" lorsqu'ils deviennent à court d'arguments ont l'outil d'ex-communication au bout des lèvres ou du clavier : avoir été associé à l'action d'Alain Carignon.

Il y a ceux qu'ils consacrent à leurs côtés pour avoir travaillé pendant des années (Philippe de Longevialle, Bernard Betto …) comme collaborateurs disciplinés d'Alain Carignon et qui sont cooptés comme nouveaux grands prêtres du socialisme local mais il y a ceux qui ne pourraient jamais se remettre du "péché suprême" : avoir travaillé aux côtés d'Alain Carignon fut-ce il y a 25 ans.

Cet obscurantisme est intolérable. Il est probablement le facteur principal de ma motivation à m'engager dans la bataille électorale 2014 pour libérer le débat démocratique local de cette chape de plomb.

Parce qu'on va comparer les "péchés" !

Parce qu'on va comparer les bilans !

Parce qu'on va comparer les projets et donc les solutions !

Parce que la bataille ne sera pas droite / gauche mais d'abord esprits libres contre clients soumis.

Si ce choc là vous parait mériter votre engagement, n'hésitez pas à nous le signaler : leprintempsrepublicain@orange.fr


Ballons bis

 

 

 

 

 

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