L'audience devant le Tribunal Correctionnel de Grenoble engagée par le Recteur aura lieu le mardi 26 février 2013. Le Recteur, c'est historiquement le "Préfet de l'Enseignement". Conséquence directe statutaire, cette fonction appartient à la liste des postes révocables à volonté.
Par conséquent, le représentant de l'Etat dont le Premier Ministre est M. Ayrault (PS) mène à la barre de la correctionnelle des parents d'élèves.
Voilà pour la réalité matérielle des faits.
Cette réalité matérielle des faits impose de tirer trois autres constats :
1) Le défilé des Ministres n'a pas permis de faire entendre la raison à des responsables politiques qui pouvaient ordonner ensuite le retrait de cette procédure diligentée par le Recteur.
2) Contrairement aux engagements électoraux, Hollande n'a toujours pas actionné le dispositif des actions dites collectives. Un dispositif qui serait actuellement très utile pour la défense de salariés dans des contentieux économiques et qui aurait pu donner une reconnaissance à l'ensemble des parents d'élèves dans une procédure de ce type.
C'est un retard qui fragilise les plus faibles et qui renforce les plus puissants.
3) C'est souvent l'excès de "colère" dans l'expression d'une cause qui expose à des poursuites pénales quand des véritables professionnels de la transgression quotidienne de l'ordre public font leurs "affaires" "en toute paisibilité. Ce désordre là n'est pas tolérable.
Le comité de soutien organise ce jeudi 21 février une réunion à 20 heures au Lycée Mounier.
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