Une priorité absolue : reconquérir la qualité de l’air dans l’agglomération grenobloise

Il importe d'avoir conscience de l'ampleur de certains échecs actuels. Maintenant, manger peut nuire, respirer peut rendre malade et parfois même se soigner peut générer une autre maladie ! Hier, la revue scientifique European Heart Journal a publié des chiffres qui méritent l'attention sur l'impact de la pollution de l'air en matière de santé. 

Cette enquête a été réalisée sur

154 204 patients entre 2004 et 2007. L'exposition aux particules fines de certaines catégories augmente le taux de mortalité d'un pourcentage très élevé (12 à 20 %) pour certains types de personnes. 

Il est avéré que la réduction de la pollution dans les zones métropolitaines diminue la mortalité cardiovasculaire en quelques années seulement. Donc c'est très concret et rapide. 

L'agglomération grenobloise est l'une des agglomération les plus polluées de France.

Loin des photos dans le cadre de folies publicitaires, ce sont des dossiers simples mais essentiels qui traduisent des défaillances gravissimes.

Quatre exemples concrets :

– comment est-il possible de tolérer que quand nous effectuons notre jogging ou que nous marchons dans l'agglo, nous mettons en danger notre santé ?

– comment est-il possible d'accepter que des élus puissent ne pas répondre à des courriers de citoyens, ce qui est désormais la pratique la plus répandue à l'exemple notamment de la dernière pétition de Sassenage Citoyenne ? 

– comment est-il possible de considérer que l'opposition locale quand elle remplit ses fonctions indispensables pour solliciter des clarifications soit insultée, méprisée ?

– comment est-il possible de tolérer que l'énonciation de chiffres précis mettant en cause des finances publiques soit impossible sur des opérations comme GrenobleFactory, Forum Libération, Grenoble en couleurs … ?

Ce sont des constats simples.

Chacun d'entre eux montre l'extrêmité inconcevable où est désormais arrivé un sectarisme local qui conduit les locataires d'un pouvoir à se considérer comme au-dessus des règles fondamentales d'une démocratie où en principe, répondre à des questions est une situation naturelle, respecter ses opposants est une attitude de base, protéger la santé des habitants est un principe fondamental.