Denis Bonzy

2014 : le vrai coup de poing des primaires : la fin d’un supermarché électoral à débats cassés

Au moment où la démocratie locale donne le triste sentiment dans l'agglomération grenobloise d'être non seulement à bout de souffle mais surtout à bout de nerfs (voir extrait de l'article du Dauphiné Libéré du jour ci-dessous), le véritable coup de poing des primaires porte sur la fin de ce supermarché électoral à débats cassés.

Samedi, le quotidien régional nous apprenait que


les débats à la Métro se vivaient au rythme des qualificatifs de "benêt", de "menteur", "d'autocrate".

Aujourd'hui, le même quotidien régional nous apprend que les débats à la Ville de Grenoble se vivent au rythme du "t'es un menteur" et "toi t'es un clown" …
CM Grenoble 18 02 13

C'est le supermarché électoral à débats cassés. Pas un débat de fond désormais mais des insultes permanentes. 

Les primaires de l'alternance doivent d'abord montrer qu'il est possible de débattre dans le calme, dans la tolérance, dans le constructif.

Ces débats d'une nouvelle génération seront le premier acte du changement.

Ils doivent être nombreux, publics, thématiques, interactifs avant de terminer par un débat de synthèse.

A eux seuls, c'est un espace temps majeur qu'ils sont voués à occuper.

Economie, social, aménagement des territoires, démocratie locale, finances publiques, sécurité … sont des exemples de soirées thématiques de débats publics.

Plus les débats seront de qualité et participatifs, plus l'implication des citoyens sera grande.

Là est le véritable coup de poing des primaires.

Il y en a deux autres qu'il ne faut pas sous-estimer. Il y a actuellement méprise sur l'isolement du "débat grenoblois". Chaque habitant de l'agglomération est concerné par le débat grenoblois. Le vote sur Grenoble conditionne la majorité de la Métro. Or la Métro est progressivement le véritable pouvoir dans l'agglomération. Tous les habitants de l'agglo qui souhaitent l'alternance devraient se considérer concernés par le sujet de Grenoble y compris dans leur propre Commune.

Ensuite, si les oppositions locales vivent des primaires sereines, exemplaires pour Grenoble comme pour d'autres localités où des concurrences se font déjà ouvertement jour, comment le PS pourrait-il demeurer à l'écart au moment où, lui aussi, voit dans des satellites des annonces de pré-candidatures ? C'est l'autre choc des primaires : l'opposition actuelle devenant leader sur le terrain des initiatives.

Par l'importance des enjeux, j'ai adressé hier à M. Peyrin une proposition détaillée de méthode.

Avec les primaires, ce n'est pas seulement la désignation d'un candidat qui est en cause mais bien au-delà. J'espère que la réunion de ce jour, ouverte exclusivement au groupe de travail concerné, permettra d'avancer car déjà beaucoup de retard a été pris. Pour prendre connaissance de cette correspondance : 
Téléchargement JCPeyrin_170213

Commentaires

Laisser un commentaire