De façon générale, le sens des mots doit être respecté. Dans une campagne publicitaire, ce sens des mots a une importance encore plus grande. La pub GrenobleFactory qui alimente actuellement de nombreux commentaires a un slogan de base qui résume tout le débat des prochains mois : "Grenoble, la ville qui fabrique son histoire".
Ce slogan résume à lui seul l'actuelle crise d'identité de
la Capitale du Dauphiné et de l'agglomération.
Elles étaient habituées à "faire l'Histoire" et non pas seulement à "fabriquer leurs histoires".
La Direction de communication de la Ville de Grenoble, organisatrice de la campagne publicitaire GrenobleFactory, a résumé en une seule formule le grief n° 1 des dernières années : le déclassement de la capitale du Dauphiné.
Les JO, Le 1er minitel public CLAIRE, les radios locales, le Synchrotron, le nouveau Musée, le 1er référendum populaire sur le plan national, le 1er tramway accessible aux handicapés … : autant de rendez-vous où les Grenoblois ont eu la conviction de faire l'Histoire.
Maintenant, il est demandé à Grenoble de "fabriquer son histoire" ce que chaque ville effectue par définition dans la normalité et dans la banalité les plus absolues.
Ce slogan en dit long sur le fatalisme culturel qui a désormais gagné y compris l'esprit de la municipalité sortante.
Denis Bonzy 
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