Denis Bonzy

Quand les professionnels de la politique se mettent encore davantage à l’abri de la crise …

Le PS est en train de satisfaire le groupe de pression de ses élus locaux dans des conditions où le scandale du contenu ne se partage qu’avec le scandale de la discrétion de l’information.

Il y a actuellement un débat parlementaire sur l’exercice des mandats locaux.

Les modifications apportées sont les suivantes :

– article 1 : extension de l’indemnité de fonction aux délégués des communautés de communes,

– article 3 : abaisse de 20 000 à 10 000 habitants le seuil pour les droits à suspension du contra tde travail,

– article 4 : double la durée de perception de l’allocation différentielle de fin de mandat de 6 mois à 12 mois,

– article 5 : dispositif de VAE au titre d’une fonction élective qui équivaut à la délivrance d’un titre universitaire,

– article 6 : possibilités de reports des crédits de formation,

… 

Pas une seule mesure d’économie !

Sur cette base déjà très dépensière, les Verts envisagent le dépôt d’amendements qui augmentent encore significativement les dépenses en supprimant par exemple les distinctions des bénéfices par catégories de populations par commune …

Et la droite est aux … abonnés absents.

La caste politique qui n’avait pas prévu la crise, qui ne parvient pas à sortir le pays de la crise, se met elle bien à l’abri de la crise.

Quand à des dispositions de ce type s’ajoutent les records actuels de recrutements dans les cabinets ministériels + le coût de la guerre au Mali : le réveil en fin d’année s’annonce assez irréel.

 

Source: google.com via Monique on Pinterest

Commentaires

Une réponse à « Quand les professionnels de la politique se mettent encore davantage à l’abri de la crise … »

  1. Avatar de Jean-Jacques
    Jean-Jacques

    Merci de nous en informer. Je n’ai pas tout compris, sauf que… ça va nous coûter encore plus cher. On sait déjà que le statut d’élu est très confortable. Je ne suis pas de ceux qui crie en meute, ou plutôt en moutons : « tous pourris », ou bien « évidemment, la soupe est trop bonne »… Je crois – encore – très sincèrement que la fonction politique est noble, d’abord indispensable, très exigeante, si exercée avec passion et sens du service, mais il ne faut pas qu’ils désespèrent les derniers fidèles… sauf à ce qu’ils se ressentent de plus en plus naïfs, pour rester dans l’euphémisme. Venant de ce côté de l’hémicycle, tellement moralisateur (sous la houlette d’un Président, dont la campagne nous a inondés de tant de promesses d’autrement), la pilule est encore plus difficile à avaler.

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