La vie politique iséroise s'éloigne considérablement des règles élémentaires d'une démocratie moderne où les détenteurs du pouvoir doivent répondre à des questions, rendre des comptes, s'expliquer au quotidiend e façon simple et naturelle.
La culture de la non-réponse est poussée à l'excès.
Sur le Stade des Alpes, la DSP accordée à Carilis, le SCOT … : Baïetto ne répond à aucune question de fond.
Sur les affirmations très graves de l'ex-Secrétaire général d'Alpexpo, les dettes toxiques … : Destot ne répond à aucune question de fond.
Sur la gestion des personnels de Cabinet, le contentieux Jourdan, l'illégalité de la communication sur la rocade Nord … : Vallini ne répond à aucune question.
La venue de Hollande dans des équipements publics locaux est le couronnement de cette arrogance du silence.
Les contribuables payent mais pour savoir combien, comment, selon quelles modalités … : impossible de savoir.
C'est l'esprit de l'ancien régime. Les Princes ont décidé des réjouissances. Ils ont accepté de convier ponctuellement des invités bien filtrés et le reste des gueux aura des échos de la table du banquet qu'ils ont payée mais dont ils ne savent rien.
C'est minable ! Et là ce mot a bien tout son sens ! Minable de s'éloigner ainsi du respect que tout locataire précaire d'un équipement public doit témoigner aux citoyens et aux contribuables.
Minable de voir un Président de la République cautionner de telles pratiques quand des collectivités locales deviennent des Principautés.
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