Les experts notamment ceux du FMI commencent à officiellement reconnaître les erreurs qui ont été les leurs dans l'appréciation des conséquences des politiques d'austérité reposant pour une grande partie sur une baisse du pouvoir d'achat des ménages sous l'impact de nombreuses mesures.
Blanchard et Leigh, économistes du FMI, pensaient que
dans les pays développés, pour une compression des dépenses publiques et / ou une augmentation des revenus publics de 1 $, il fallait s'attendre à un recul des économies de 50 cents.
Or il ressort des études portant désormais sur des faits concrets que le multiplicateur moyen est du double voire du triple, d'où un effet réellement dévastateur.
Ce constat appliqué aux actuelles mesures budgétaires françaises laisse apparaître en perspective l'état terrible de l'économie française fin 2013 après l'impact de la cure fiscale qui va entraîner une érosion considérable du pouvoir d'achat.
Il ne faut pas procéder à une augmentation des revenus publics donc pas de hausse fiscale et ne procéder qu'à une compression particulièrement sélective des dépenses publiques en privilégiant celles dépourvues d'effets d'entraînements.
L'actuel trou d'air constaté dans l'économie française ne fait qu'annoncer une situation explosive à l'issue du premier semestre 2013.
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