Marseille – Provence va vivre son année de "capitale européenne de la culture". Près de 60 chantiers ont entièrement reconfiguré des quartiers entiers avec, il importe de le reconnaître, une réelle réussite quant à la revitalisation de certains espaces en faisant cohabiter ancien et neuf.
C'est l'exemple de la consécration d'une grande métropole européenne comme le sont
Lyon, Lille, Bordeaux, Toulouse, Nantes, Strasbourg notamment.
C'est une évolution qui n'a pas été engagée par la Ville de Grenoble ni par son agglomération. Le Sillon Alpin permettant un nouvel équilibre territorial vers Genève est resté lettre morte.
La marginalisation territoriale de la Capitale du Dauphiné est aujourd'hui totale et gravissime.
Elle est totale, parce qu'elle est l'aboutissement d'années d'immobilisme : TGV, autoroutes, voies de contournement …: rien n'a bougé depuis 15 ans.
Elle est gravissime, parce que cette marginalisation est une baisse d'attractivité à terme.
Une baisse qui existe déjà n'en plaise à la mobilisation de toute une Cour locale qui s'agite autour de mots mais pas autour d'actes.
Les actes, Lyon, Marseille, Bordeaux … viennent d'en vivre sur plusieurs années pendant que Grenoble incarnait une ville bloquée.
Il y a là un dossier très pénalisant qui sera probablement au coeur des principaux enjeux de 2014.
Denis Bonzy 
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