L'explosion interne du PS grenoblois a eu lieu. Le seul doute réside désormais dans le calendrier de l'explosion publique.
3 facteurs à cette situation :
1) La nomination ministérielle de Geneviève Fioraso a entièrement bousculé les carrières des "ministrables" classiques : Vallini et Destot. Ces deux derniers auraient pu être "beaux joueurs". Non ils ne se remettent pas de cette nouvelle donne. Plus ils critiquent cette nomination, plus la bénéficiaire se comporte en … Ministre et tout particulièrement lors des cérémonies locales aiguisant d'autant les jalousies.
Le fossé n'a jamais été creusé dans de telles proportions. Début 2013, ils font "voeux à part" parce qu'ils font déjà carrières à part depuis plusieurs mois et de façon désormais ostentatoire.
Selon les plus anciens militants du PS, il faut remonter à la guerre entre rocardiens et mermaziens pour vivre une telle ambiance et encore.
2) Michel Destot aurait confirmé qu'il conduirait la liste aux élections municipales de mars 2014. Cet engagement aurait été donné nationalement lors de la récente réélection du Conseil national des Elus Socialistes. Par conséquent, au moment où l'équilibre ancien ne tient plus, un équilibre nouveau n'a pas matière à se substituer.
L'ancienne génération ne se supporte plus.
La nouvelle génération ne supporte plus l'ancienne. Les commentaires sur l'usure sont terribles et il est vrai que la vidéo de Michel Destot pour les voeux 2013 ne donne pas l'image d'un punch hors du commun, c'est le moins qu'il soit possible de dire …
Tout paraît tellement convenu sur le fond et usé sur la forme.
3) Les rivalités personnelles d'une aigreur inédite ont pris le pas sur les conditions de gestion dans des conditions telles que plus personne n'est là pour défendre le … bilan.
Le bilan de tous devient le bilan de personne. Et chacun de donner des exemples détaillés de dossiers d'une extrême gravité prêts à exploser à la moindre occasion.
Début mars 2013, pour un volet social, Alpexpo passera en correctionnelle. Ce pourrait être un premier temps de vérité bien loin des missions "d'informations". Qui a signé certaines pièces ? Quelles pièces ? Des quitus de gestion ont-ils été donnés ? Selon quelles conditions ? Comment des élus PS de premier plan pourraient-ils ne pas être convoqués à la barre au titre du contradictoire ? Et l'opposition représentée dans les instances de décision pourrait elle aussi être conduite à "rendre des comptes" notamment sur ses votes dans les instances de décision ?
C'est tout un système politique local qui est désormais au bord de l'explosion publique avec un calendrier qui pourrait même se compter en très faibles petits jours …
Denis Bonzy 
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