Les partis politiques français n'ont plus le choix : changer ou mourir. La formule est rude mais elle est pourtant en tendance inéluctable. En 2001, une élection n'a pas fait de bruit. Et pourtant, elle était lourde de sens : l'élection municipale de Chartres. Contre tous les vents (tous les partis politiques nationaux), une liste d'union locale réunissant des personnes dont la politique n'était pas un engagement alimentaire ont tout gagné dans des circonstances atypiques.
Aujourd'hui, les circonstances ont encore beaucoup bougé si bien que la question s'impose :
– comment un parti (UMP) peut-il être attractif quand le leader de la marque (son président) est au top des personnes qui agacent les Français (sondage VSD Harris Interactive) ?
– comment le PS peut-il garder une attractivité quand il renie à ce point ses fondamentaux ?
– comment une classe politique peut-elle être populaire quand elle protège à ce point ses privilèges au moment même où elle impose des sacrifices à tous les autres ?
… : progressivement, la politique a perdu ses repères. Faire de la politique c'est maquiller, leurrer. Or, la nouvelle époque est d'abord celle de la sincérité, de la vérité.
2012 avec le choc de l'après présidentielle a été l'année du mensonge.
2014 sera l'année de la vérité : des citoyens qui veulent qu'on leur parle vrai et qui refusent de vivre leur citoyenneté locale comme la salle d'attente des tromperies généralisées.
Peut-être beaucoup de Chartres en perspectives … ?
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