Au moment où le niveau des connaissances s’est globalement considérablement élevé, l’opinion vibre d’abord à l’émotion et non pas à l’analyse.
Plus elle sait, moins elle pense. C’est un paradoxe terrible. La dernière présidentielle américaine a connu, de façon caricaturale, ce choc lors du débat entre Ryan et Biden.
Le premier connaît
tous les chiffres. C’est un indiscutable excellent connaisseur des finances publiques. Lors d’une réunion télévisée de travail à la Maison Blanche, il avait mis en difficulté Obama sur les chiffres. Lorsqu’il retrouve Biden pour le face à face des « Vice-Présidents », tous ses arguments chiffrés ont été travaillés de façon hyper-professionnelle. Que fait Biden ? Il rit. Il ne répond pas. Il emporte les arguments de son concurrent dans des rires répétés. La raison s’inclinait devant l’émotion. Les chiffres devenaient fantaisistes non pas parce qu’ils étaient faux mais parce qu’ils semblaient mériter le … rire.
Biden, en vieux routier des campagnes électorales, a effectué une campagne basée que sur l’émotion et sur l’oeil. Les républicains sont élitistes. Biden prend une biker sur ses genoux et blague avec elle. Les républicains ont « le coeur sec ». Biden embrasse tout ce qui « lui tombe sous la main ».
Il a été un très gros aspirateur de voix.Tout n’a été qu’émotions.
Source: twitter.com via Barack on Pinterest

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