Avec l'année 2012, la crise a été partout chez elle dans l'agglomération grenobloise. La notion de
crise est certes familière à la nature humaine. Tout notre fonctionnement
collectif vise à prévenir les crises, à les circonscrire, à les maîtriser, à
les surmonter. Mais là, la crise a tout gagné : économie, sécurité, gouvernance …
C'est une situation nouvelle, probablement inédite à ce point.
La crise ultime pourrait être celle d’une fracture profonde entre les dirigeants publics locaux et le peuple qui ne reconnaitrait plus la capacité d’une classe
dirigeante locale incapable à ce point de résoudre les problèmes durables.
Si les colères locales sont aujourd’hui plus nombreuses que jamais c’est parce que les citoyens savent que l'actuelle gouvernance locale est
défaillante sur un enjeu majeur : préserver l’avenir face à ces crises qui
s’amplifient.
Une opinion locale qui porte en elle les bonnes questions mais qui bute sur la volonté de ses représentants,
donc la capacité à apporter les bonnes réponses.
Par l'ampleur et par la violence des crises, 2012 n'a pas été une année comme les autres dans l'agglomération grenobloise. C'est le thème de notre Dossier du Changement n°20 qui sera publié très prochainement.
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