Face à la crise économique, pour le premier semestre de son second mandat, l’équipe Obama a manifestement élaboré une nouvelle stratégie d’actions.
L’Europe attend d’être tirée par la relance économique américaine. Mais la nouvelle administration américaine met en oeuvre une nouvelle relance : le moral.
Cette stratégie n’est pas
conçue comme
une «bulle conceptuelle» déconnectée du concret ou choquée contre
les autres actualités mais bien au contraire, c’est l’intelligence qui guide
les actions concrètes et permet leur contrôle.
Un scénario de la relance du moral a
été élaboré et passe par les étapes suivantes :
– calmer le front bancaire en
laissant une marge de manœuvre aux professionnels désireux de passer des
messages lisibles par l’opinion,
– ne plus communiquer sur les
ambulances mais sur les créations d’emplois,
– appeler en permanence à la
mobilisation générale de toutes les bonnes volontés donc multiplier les
passerelles politiques avec les Républicains,
– être
sur le terrain au contact des réalités du quotidien avec un Président qui
incarne l’optimisme, la confiance et la nouveauté.
Bref une stratégie qui veut replacer l’optimisme au centre de la vie publique. La sortie de crise doit d’abord être dans les esprits. La France est presqu’à l’opposé de ce scenario. Elle s’enfonce dans la culpabilisation, dans la sanction, dans la logique des coupables qu’il faut chatier …
Il y a presque deux logiques aux extrêmités : l’une des tous vainqueurs et l’autre des tous coupables : coupables de quitter la France, coupables de ne pas recruter, coupables de ne pas payer assez d’impôts, coupables de ne pas être « patriotes », coupables de …
Et le vainqueur sera probablement … l’optimisme parce qu’il donne de l’espoir, de l’audace, de l’imagination, de la volonté de gagner et gagner y compris contre la crise.
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