Denis Bonzy

Et si le Conseil général de l’Isère disparaissait dans l’agglomération grenobloise …

Le décrochage entre Grenoble et des villes "concurrentes" n'a jamais été aussi grand et aussi inquiétant. L'agglomération grenobloise s'enivre de mot mais elle se vide d'actes. Actuellement dans Rhône-Alpes, deux initiatives d'aménagement des territoires sont des innovations fortes.

Dans l'Ain, la Communauté de Communes du Pays de Gex crée un syndicat international avec Genève. C'est la réalité de l'attractivité économique qui domine. Très belle initiative.

Dans le Rhône, le Département va se retirer du Grand Lyon :
Lyon 06 12 12une clarification de plus avec un échelon de moins.

Gérard Collomb fait exploser les cadres territoriaux archaïques. Il crée la métropole européenne en liaison avec St-Etienne mais aussi Vienne et Bourgoin. A cette occasion, il faut sauter les frontières départementales.

Bien mieux, maintenant il installe le Grand Lyon comme seule autorité avec la disparition du Conseil Général du Rhône dans le Grand Lyon pour ne demeurer que sur les Monts du Lyonnais et le Beaujolais.

Pendant ce temps, que fait Grenoble ? Rien.

Ici, l'enjeu actuellement n'est pas de préparer l'avenir mais de gérer les "casquettes" : le partage des fonctions. Pour partager facilement, il faut que les fonctions soient multipliées. 

Le décrochage est sans précédent.

L'agglo est crade, couverte de tags, sale, violente, non sécurisée, embouteillée à toutes les heures. Le secteur para-public local est un gouffre d'aides publiques toujours vouées à tenter de boucher des trous de plus en plus nombreux et jamais assainis (le 10/12 et la SPL Isère Aménagement …). 

Le 1er Adjoint au maire de Grenoble s'épanche sur son absentéisme chronique. 

La "capitale" du dauphiné est en train de passer dans les basses divisions.

NB : photo extraite de la page Facebook de M. Thierry Mouillac : Thierry Mouillac

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