Le rapport Mercer 2012 vient d'être publié. Il dresse le classement des villes en matière de qualité de vie. Vienne (Autriche gagne, voir vidéo ci-dessous). 5 observations s'imposent :
1) La raison d'être d'un territoire c'est sa qualité de vie. C'est sa vertu n°1.
2) La qualité de vie répond progressivement à des marqueurs techniques simples : la sécurité, le climat, la qualité des infrastructures, la rapidité pour se déplacer. C'est le socle de base.
3) Sur ce socle de base, la performance de l'agglomération grenobloise chute terriblement. Il n'y a plus une réunion de quartier où l'ambiance ne tourne pas à la colère. Ce fut le cas dernièrement par exemple pour le quartier Vigny Musset à Grenoble.
4) Face à cette réalité, les politiques sortants se réfugient dans l'ivresse des mots. Ils oublient les besoins dont on n'a pas besoin mais surtout les priorités qui, elles, sont incontournables.
5) C'est le défi de la présente période de préparation des projets pour 2014. S'éloigner de la passivité et du conformisme. Il ne s'agit pas de concevoir une campagne de série mais une campagne de sur-mesure parce que les circonstances actuelles de l'agglomération grenobloise sont particulières. L'agglomération est inachevée puisqu'elle a oublié la qualité d'y vivre.
Ce constat n'est pas une affaire de gavage de cerveaux à l'aide d'une propagande abondante. C'est le fruit de chaque jour qui amène désormais son lot de violences, de retards, d'agressions diverses. Il faut revenir à la base : que l'agglomération grenobloise devienne agréable à vivre !
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