Dans les actuelles circonstances, les oppositions locales doivent rapidement couper court à toute polémique sur les raisons du choix des "chaises vides" lors des débats d'orientations budgétaires à la Ville de Grenoble puis au Conseil général de l'Isère.
La situation nationale de l'UMP crée un indiscutable malaise dans l'opinion. Un malaise qui, en quelques jours, vient de considérablement changer des donnes locales. La représentation politique "classique" fait naître un effet répulsif qui n'est pas sain.
Il ne faudrait pas maintenant y ajouter des polémiques locales sur
des "chaises vides", ce que là aussi l'opinion peine toujours à comprendre surtout lors des circonstances de cette importance et l'année portant sur des budgets de crises et a fortiori pour l'année qui précède des échéances électorales locales.
Il serait donc sain et utile pour l'ensemble de l'opposition locale que, notamment sur le site Internet de l'UMP ou sur tout autre support numérique disponible, les oppositions concernées publient le plus rapidement possible les orientations budgétaires alternatives détaillées qu'elles entendaient défendre si les circonstances n'avaient pas été de nature à les conduire à quitter les assemblées concernées.
Avec de telles publications, il sera alors établi de façon incontestable qu'il ne s'agissait pas de fuir un débat.
L'opinion attend des solutions et surtout pas des polémiques stériles qui ne peuvent que servir les majorités PS sortantes.
Les actuelles consultations sur les 87 premières propositions du Club 20 le montrent. Il y a une réelle aspiration à changer la vie locale. Pour cela, il faut présenter des idées, des projets. Nous ne doutons pas que les oppositions sortantes aient des projets finalisés de qualité présentant des budgets réellement alternatifs. Elles doivent les publier rapidement pour ne pas permettre à une polémique de plus de voir le jour bien inutilement.
Denis Bonzy 
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