Denis Bonzy

Les vraies bastilles modernes par Joël de Leiris

L'histoire des mouvements
politiques de l'après-guerre nous apprend  que le RPF, le rassemblement des gaullistes tel qu'il avait été créé par le Général De Gaulle, avait lancé un slogan simple et efficace pour en finir avec l'esprit de parti et les comportement déviants de nombreux élus, plus préoccupés de leurs indemnités et des privilèges associés à leur fonction que du rôle citoyen qui aurait du être « leur honneur et leur raison d'être .

Ce slogan simple était explicite : « Sortez les sortants ! ».

Bien au delà de notre agglomération, on retrouve aujourd'hui, dans la plupart des villes de notre pays, cette situation de « foutoir » généralisé, qui est liée non seulement à


l'incompétence et à la perte d'esprit civique des élus, mais également à leur manque de courage et d'imagination. Bien souvent, ce sont les fonctionnaires territoriaux qui, tels des marionnettistes tirant les fils des pantins à faible QI que sont devenus certains élus du peuple, s'impliquent dans la prise de décision.
Leiris Belledonne 02 02 12

Voilà pourquoi la formule « du balai ! » qui n'est que la traduction moderne du « Sortez les sortants » doit nous conduire, aujourd'hui comme hier, à passer à l'acte.

Abolir les privilèges injustifiés des élus, contrôler leurs comportements et leurs décisions, les astreindre à respecter un code de déontologie rigoureux et à valider régulièrement leurs projets par des consultations citoyennes analogues aux votations des cantons suisses, voilà quelques pistes à suivre pour améliorer la situation.

Mais qui osera renverser cette Bastille confortable et grassement rémunérée, dans laquelle tout le monde se tient par la barbichette et où les intérêts bien compris de chacun imposent à tous de défendre les intérêts des autres pour se partager sans problème le gâteau ?

Certainement pas les élus en place ou nombre de ceux qui aspirent à leur succéder. Alors, oui, sortons les sortants, mais surtout ne nous trompons pas sur le vote que nous exprimerons en mars 2014 !

Joël de Leiris

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