Le site d'informations en ligne politico.com vient de lister les 18 premiers Républicains qui s'apprêtent à s'engager dans la course 2016 pour la présidentielle américaine. Marco Rubio, l'un des 18, engage déjà ses premières visites sur le terrain. Dans ce cadre, la compétition est naturelle, saine, bénéfique puisqu'elle ouvre une séquence de concurrence replaçant le citoyen au coeur du choix.
A l'opposé de cette culture survit l'approche française :
le candidat "naturel". Cette notion est l'un des héritages de la monarchie, époque où le dauphin avait vocation à prendre la succession. Mais maintenant, "candidat naturel" à quel titre ? Sur quels critères ? Aux yeux de qui ?
Ces observations de bon sens montrent combien la saine compétition doit inspirer une nouvelle vie publique. Il est normal qu'il y ait plusieurs candidats à chaque fonction. Il appartient aux citoyens, selon des règles claires, loyales, de détenir la décision.
La bataille pour l'UMP a montré combien cette culture de la compétition était éloignée des traditions françaises. Quand il n'y a qu'un candidat c'est … l'ordre insupportable. Dès qu'il y a deux candidats, ce serait l'anarchie … insupportable. C'est cet état d'esprit négatif qui est déstructeur de tout à terme.
La véritable question est : qu'est qu'une démocratie sans choix ?
La démocratie suppose le choix. Elle vit de la liberté de choisir. Par conséquent, à tous les étages, c'est ce choix qui doit être ample, ouvert et le plus compétitif possible.
Denis Bonzy 
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