Denis Bonzy

Il vaut mieux être un arbre à Notre Dame des Landes qu’à Grenoble …

Quand on voit la mobilisation à Notre Dame des Landes pour sauver des arbres et des prairies et que l'on constate l'indifférence qui existe à Grenoble face à une destruction massive sans précédent d'arbres, il y a matière à s'interroger sur "l'égalité de traitement" dans la défense de la nature.

Par transfert de mail, nous avons reçu ce message d'un habitant de l'agglomération qui nous paraît d'une lucidité implacable :

"Lors de la réunion du 25 octobre
sur l'aménagement le long de la ligne E à Grenoble, M Chiron a indiqué que les
arbres plantés en 1998 cours J Jaurès avaient maintenant la même taille que les
autres plus anciens.
Arbre

Cela veut dire qu’il faut une quinzaine d’années pour
réparer les dommages à l’esthétique et à la qualité de vie (ombrage,
fraîcheur,…) causés par la coupe des anciens arbres pour placer le tramway; beaucoup
de Grenoblois auront leur qualité de vie ainsi dégradée jusqu’à leur mort.
Le préjudice causé n'est pas réparé.

Le long de la ligne C les arbres
plantés ne sont toujours que baliveaux, ils sont d’ailleurs loin des gens qui
auraient dû en bénéficier, les piétons; les grands arbres qui ombrageaient les
trottoirs des Grands Boulevards ont en effet définitivement disparu sans espoir
de remplacement, ceux qui bordaient l’ancien stade Berty, le Nord du parc Paul
Mistral, les arbres plus petits de l'avenue de Valmy ont été remplacés par les
voies, poteaux et câbles aériens du tram.

De
même, la ligne E coûte la disparition de nombreux arbres, en particulier le long
du cours Jean Jaurès et d’autres à l’Esplanade: certains pour le passage de la
ligne et d’autres pour le bouleversement lié à la ligne E, la densification du
quartier de l’Esplanade.
Sans parler du massacre à Saint
Egrève! Mais que font les élus "verts"
?

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