Les crises ont de l'avenir dans l'agglomération grenobloise car elles se banalisent à un point inédit. La semaine écoulée a été marquée par une accumulation de crises devenues "banales" :
1) La Zone de Sécurité Prioritaire est un effet d'annonce qui ne va rien régler :
elle ignore le centre ville de Grenoble. Les effectifs supplémentaires font défaut. Les moyens financiers supplémentaires n'existent pas. Bref, c'est un "coup de com" mais demain tout sera comme hier dans les faits.
2) Deux soirs sur trois la Ville de Grenoble a été entièrement bloquée : mardi 13 novembre, il fallait 1 heure 15 à 19 heures pour faire l'Esplanade à Seyssins ! Il en fut de même vendredi soir. C'est une pagaille généralisée de travaux multiples sans la moindre visibilité de durée ni aide pour les contourner.
3) La pétition contre le projet Destot à l'Esplanade (17 000 signatures recueillies : un score sans précédent !) a été remise sans la moindre réponse. L'autisme politique est devenu une habitude locale :
– Anticor demande la démission de Destot : pas de réponse. Destot terminera tous ses mandats et conduira la liste PS en 2014,
– les travaux et leurs nuisances catastrophiques : pas de réponse sur les critères de compensation,
– le devenir des échanges universitaires internationaux menacés par des coupes sombres budgétaires : pas de réponse,
– …
4) Le PS 38 vote pour son secrétaire départemental : la section de Pont de Claix fait l'objet de suspicions graves au point que la commission des conflits est saisie et les scores en question sont gelés ! Le PS, formation de la "morale en bandoulière", retombe dans les pratiques noires des Congrès pathétiques …
Bref, une semaine comme les autres dans l'agglomération grenobloise qui est progressivement devenue le … modèle des crises.
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