Une insertion ce matin dans le quotidien régional le Dauphiné Libéré relative à mon engagement dans une "liste en cours de préparation" pour les élections muncipales de Grenoble en mars 2014 impose, parce qu'elle est erronée et que cette mention a été apportée sans la moindre vérification élémentaire préalable auprès de moi, des précisions indispensables.
Il est souvent fait référence à mon expérience. C'est une expérience que je
revendique.
Oui en 1983, j'ai été le Directeur de campagne d'Alain Carignon quand il a été l'initiateur de la défaite au premier tour du système Dubedout à une époque où Michel Destot dirigeait la campagne d'Hubert Dubedout.
Oui en 1985, j'ai été le Directeur de campagne aux côtés d'Alain Carignon quand, avec l'aide de toutes les forces vives et politiques du Département, nous avons alors mis fin au système Mermaz en Isère.
C'est une époque où le PS ne dépassait plus 47 % dans notre géographie.
A écouter certains, nous "aurions eu de la chance" dans ces moments.
Non. A ces époques comme en d'autres circonstances, nous avons montré que nous
avions de l'audace et que nous répondions à l'espoir des citoyens.
Nous avons montré que cet espoir ne
peut naître de combines entre amis qui se croisent en permanence dans les assemblées et qui négocient les ententes dans l'attente des élections pour que rien ne bouge et que chacun garde sa
place.
Les étiquettes n'intéressent que les politiciens, pas les
citoyens.
Cette expérience, je la considère comme une force car à cette époque nous n'attendions pas les investitures d'une commission parisienne mais nous nous adressions aux citoyens.
Cette expérience a correspondu à un bilan global collectif que je revendique avec fierté et qui a été tellement dénaturé dans des conditions indignes pour arriver aux résultats que chacun peut aujourd'hui constater.
Avec cette expérience et avec beaucoup d'autres étapes car une existence ne peut jamais se réduire à deux ou trois passages, j'entends aujourd'hui contribuer à une nouvelle ambition collective car il n'est jamais possible d'apporter les solutions avec ceux qui ont créé les problèmes.
Il doit être clair que je n'accepterai pas que cette contribution soit polluée par des présentations qui ne correspondent pas à la vérité.
C'est pourquoi, aujourd'hui, pour mettre fin à certaines déclarations qui ne correspondent pas à la réalité des faits et qui ne peuvent que faire naître un trouble malsain, j'ai estimé nécessaire de publier le communiqué de presse ci-dessous :
« La
réalité des faits mérite davantage de respect»
J’observe avec étonnement les nombreuses
sollicitations ou qualifications entourant la démarche du Club 20 en liaison ou
pas avec mon parcours personnel.
Ainsi, à un moment, il a été question de
mon «engagement UMP». Je ne suis plus membre de cette formation politique
depuis l’hiver 2008. Mes derniers engagements politiques l’ont été en 2010 aux
côtés de M. Dominique de Villepin, ancien Premier Ministre, en ayant, avec Mme
Sihame Arbib, la responsabilité nationale de la mobilisation citoyenne de son
Mouvement.
A un autre moment, il a été question du
rappel récurrent de ma fonction de «directeur de cabinet» de M. Carignon à
l’Hôtel de Ville de Grenoble. Cette fonction a pris fin au cours de l’été 1986.
Nous sommes en 2012. De nombreuses autres responsabilités y compris publiques sont
intervenues entre-temps (26 ans !). Je regrette pour les organismes
concernés qu’ils puissent apparaître à tort aussi secondaires dans cette
chronologie.
Maintenant, il est question de ma
participation à une liste municipale sur Grenoble. Ce sujet n’est pas
d’actualité. La perspective évoquée en l’espèce n’est pas à l’ordre du jour de
notre côté. Avec le Club 20, nous participons pour l’instant à un débat
d’idées. Nous constatons d’ailleurs que certains intervenants dans la vie
publique locale, qui avaient terriblement tardé à ouvrir ce débat à l’exemple
des divers groupes dits d’opposition à Grenoble, venaient, par l’intermédiaire
de leur coordinateur, non seulement désormais de nous suivre sur cette voie
mais même davantage de reprendre certaines de nos propositions formulées
publiquement depuis plusieurs mois déjà.
Cette réalité des faits mérite davantage de
respect.
Deux personnes et seulement deux personnes
ont qualité à ce jour à s’exprimer au nom du Club 20 ou en mon nom : M.
Joël de Leiris et moi.
Toutes les autres déclarations n’engagent
que leurs auteurs et, si elles sont erronées, elles feront l’objet des
corrections publiques nécessaires.
Le
Club 20 est une structure indépendante. Il rassemble des personnes venant de
sensibilités les plus diverses.
Même si son parcours est atypique et
original, il ne doit pas être altéré par des assimilations anciennes, par des
affirmations erronées ou par des suppositions non vérifiées".
Actualité au sujet de la 27 étape des visages du Changement, hier matin sur Echirolles, cliquer sur le lien suivant : Echirolles 08 11 12
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