Denis Bonzy

La belle âme des villages de France

"Mourir prend un seul "r" parce qu'on ne meurt qu'une fois" : cette "astuce" d'orthographe donnée tôt par un enseignant d'école primaire est restée gravée dans ma mémoire. Avec l'âge, elle m'est apparue pour partie seulement vraie tant des formes de morts peuvent être multiples à chaque étape du départ d'êtres chers.

Mais aujourd'hui,


comme chaque fois en ce jour particulier, c'est toujours un apaisement de voir la belle âme des villages de France.

Le cimétière est fleuri. Les proches sont là, recueillis.
1er novembre 2012

Chaque tombe est un visage au-delà de la froideur des pierres.

Très souvent, j'ai été surpris et même choqué par le fossé qui peut exister entre l'anonymat urbain et le respect humain des villages.

Tant de différences : depuis le nombre des personnes présentes à la cérémonie religieuse aux détails donnés par le prêtre ou le laïque qui le remplace en passant par la qualité des fleurissements en certaines occasions.

La ville paraît porter trop souvent avec elle la solitude à chaque étape à l'opposé de ces villages où la dimension humaine demeure très forte.

C'est un esprit "village" qui devrait tellement être davantage partagé. 

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