Municipales 2014 : J – 500 : panique à bord du bateau PS dans l’agglo grenobloise

C'est une date symbolique forte : 500 jours. Dans 500 jours interviendra le 1er tour des élections municipales. A 500 jours, c'est la panique à bord du bateau PS dans l'agglomération grenobloise tant rien ne se passe comme prévu.

Au départ, la prévision : Destot

ministre dans un gouvernement triomphant. Destot n'est pas ministre, ni même parlementaire en mission. Il a beaucoup bataillé pour écarter Vallini mais n'a pas récolté les fruits de ses efforts. Non seulement Destot n'est pas ministre mais le Gouvernement bat des records … d'impopularité.

Autre postulat de base : Grenoble est reconnue comme "modèle urbain". A l'opposé, Grenoble est aujourd'hui le contre-modèle, le mauvais symbole national de l'insécurité.

Autre postulat de base : l'équipe 2014 sera celle du rassemblement avec les forces vives. Les forces vives annoncent , via M. Gilles Dumolard, qu'elles vont vivre leur indépendance et évoquent la gravité de circonstances locales exceptionnelles qui ne peuvent plus durer.

Puis, le tramway devait être avec la ligne E  "la grande réalisation du mandat". A l'opposé, la ligne E devient la caricature de l'éventuelle "illégalité" fruit d'un système de pouvoirs toujours trop sûr de lui.

Dans le schéma de départ, le PS avait même choisi son candidat d'opposition UMP. Il allait le faire monter en ligne, lui assurer la "meilleure couverture médiatique" puis "retirer le tapis" dans la seule dernière ligne droite. Il devait être pastel, assez conciliant, pas trop rebelle, bien associé aux déibérations délicates du mandat pour ne pas les contester trop vivement pendant la campagne … Un nom circule même avec insistance ! Hélas, là aussi, les citoyens veulent procéder librement. 

C'est cette liberté qui dérange.

Elle dérange quand il faut produire de toute précipitation une "note en délibéré" pour changer la donne dans le contentieux tramway.

Elle dérange quand il faut censurer Denis Bonzy en annulant son intervention sur Radio Grenoble Campus.

2014 s'annonce maintenant comme le choc entre le conservatisme d'un système de pouvoirs qui se considère propriétaire de tout et des citoyens qui veulent changer pour de vrai.

Changer pour de vrai non seulement le bateau mais tout l'équipage sans la moindre exception.