Les élections américaines connaissent cette année un engouement particulier en France. C'est une situation pour partie inédite et particulièrement utile.
Vendredi 26 octobre 2012 à 13 heures 30 dans le cadre de l'émission Microcité de Radio Campus Grenoble (fréquence 90.8), j'aurai plaisir à
répondre aux questions sur la campagne 2012 désormais entrée dans ses 14 derniers jours.
Il s'agit d'une émission organisée par les étudiants de l'Ecole de Journalisme de l'Institut de la Communication et des Médias.
Quelques jours plus tard, je suis invité sur Lyon à une conférence sur ce même thème avec le Consul Général des Etats-Unis.
Il est agréable de populariser l'élection américaine qui est une belle fête de la démocratie dans la première puissance démocratique du monde.
Chaque élection
présidentielle Américaine reflète le culte du neuf : le nouveau départ. A cette occasion,
l’électorat exprime son souhait de repartir sur des bases nouvelles et parvenir
ainsi à «recommencer le monde».
Chaque élection
présidentielle est marquée par cette logique de rupture.
En 1976, Jimmy Carter
promettait la fin d’une présidence machiavélique.
En 1980, Reagan marquait le
retour d’un pays qui entendait être internationalement respecté.
En 1992, la victoire de
Clinton était celle de la proximité et du retour aux priorités intérieures.
En 2000, le succès de Bush
était le triomphe d’une Amérique morale.
En 2008, Barack Obama a notamment été le symbole du "rêve américain" en devenant le premier Président métis de l'Histoire des Etats-Unis.
Cette culture du nouveau départ permanent mériterait d'être plus présente en France pour redonner l'espoir collectif toujours si indispensable.
Denis Bonzy 
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