Il ne faut pas confondre deux catégories très différentes d'économies :
– celles qui suppriment le gaspillage, le gachis, la dépense excessive,
– celles qui réduisent une qualité de service pour les contribuables.
Au Québec,
Nicolas Marceau, nouveau Ministre des Finances, cherche 1 milliard d'économies. C'est même devenu un "jeu à la mode" que de proposer des économies.
Une opération "la parole est à vous" est organisée largement, contribuant d'ailleurs à une pédagogie salutaire à terme.
L'objectif est simple : il faut muscler la gouvernance en chassant les mauvaises graisses des dépenses insupportables qui sont des gaspillages.
Les gisements d'économies sur des gaspillages sont nombreux :
– les seules délégations à l'étranger représentent près de 60 millions de dollars canadiens de dépenses annuelles avec une augmentation sur les dernières années de près de 30 % alors qu'elles doublonnent souvent les structures fédérales,
– Industrie pharmaceutique : la promotion des génériques serait de nature à faire économiser 1 milliard à elle seule,
– …
Il y a une "gouvernance light" à mettre en oeuvre. Ce qui est inquiétant pour la France, c'est que cette logique d'adaptation n'est pas engagée. Elle paraît "hors de culture".
Par exemple, un livre sur le Sénat donne des exemples de gaspillages irréels : semaines de 32 heures, primes de nuit y compris pour les … jardiniers, 4 mois de vacances …
Combien de temps encore ? Il serait temps de muscler la gestion publique et d'économiser toute cette graisse inutile en mettant fin à des dépenses qui ne sont plus supportables.
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