Aujourd'hui, dans un contexte de crise profonde, l'opinion attend d'abord des attitudes innovantes. Or, c'est ce dont elle manque le plus actuellement.
L'attitude innovante, c'est être
unique : conduire pour la première fois des actions qui ne sont pas contaminées par des réflexes passés, des réflexes de classes, d'oppositions permanentes … tout ce qui fait qu'une action est vieille avant même d'avoir existé.
L'attitude innovante, c'est être jeune. Toutes les démocraties comparables à la France actuellement consultées le montrent : Québec (Léo Bureau – Blouin élu député à 20 ans dans la circonscription du Ministre sortant délégué aux finances), élections US de novembre 2012 (Joe Kennedy, Mia Love, Kristi Noem …) : les jeunes portent en eux une lucidité sans désespoir ni utopie. Des jeunes trentenaires sont perçus comme l'avenir parce que, de toutes les façons, ils sont le monde de demain.
L'attitude innovante, c'est entreprendre, rassembler, lancer de nouvelles idées, être ouvert à de nouveaux projets.
C'est cette volonté permanente qui doit nous animer.
Elle doit d'autant plus nous animer que, dans l'agglomération grenobloise, cette attitude innovante est plus indispensable que jamais.
Un constat simple à partir de faits : de 2001 à 2012, 14 scrutins ont donné lieu à des votes. Sur 14 scrutins, dans des cadres territoriaux significatifs, il faut remonter à juin 2002 pour constater une victoire dans l’agglomération sur la circonscription de Grenoble 1. Il y a plus de 10 ans !
Cette situation a totalement déséquilibré la démocratie locale, ce qui explique une grande partie des actuelles difficultés.
Le pouvoir PS s’est assoupi, trop confiant, trop propriétaire du pouvoir.
L’opposition s’est repliée de plus en plus sur une portion étroite de l’opinion. En 2011, dans aucun canton de la Métro, il n’y a eu un candidat de la majorité nationale d’alors (UMP) au second tour. Lors des législatives de juin 2012, à une exception près, les scores ont été d’une faiblesse inédite.
Ce besoin de démarche innovante dérange. Elle suscite donc des contestations diverses. Que certains qui raillent des "ailes qui auraient été brûlées au soleil" commencent à … les déployer parce que, depuis 10 ans, les citoyens qui ne se reconnaissent pas dans le pouvoir PS n'ont pas eu matière à voir beaucoup "d'ailes" dans le ciel grenoblois et encore moins du soleil.
Nous restons à l'écart de telles polémiques qui montrent, si besoin était, combien les attitudes innovantes ont encore du chemin à parcourir.
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Au sujet des élections locales de mars 2014, diriez-vous de l'actuelle opposition locale sortante : depuis faire sondage
Denis Bonzy 
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