Pour le moment, à l'exemple de la photo ci-dessous, le Gouvernement est entre deux rives : d'un côté celle de sa campagne et d'un autre côté celle des obligations de gestion. Il tente de conserver une part des deux mais c'est impossible. Son socle ponctuel va s'effondrer.
Tous les indicateurs montrent que l'équilibre financier 2013 est impossible sur
le plan national. D'abord, il importe de préciser que le mot "équilibre" doit être entendu comme étape de recherche de stabilité entre des forces contraires. Mais les forces sont terriblement contraires. Quand Vincent Peillon annonce 40 000 créations d'emplois dans l'Enseignement, c'est aussi dans le même temps 40 000 emplois supprimés ailleurs ou non remplacés puisque F. Hollande s'est engagé au statu quo des dépenses publiques globales dont les charges de personnels.
Ensuite, les hausses fiscales produisent des effets très négatifs sur la croissance. Or la croissance est le principal moteur de l'emploi. Pour commencer à créer des emplois en France, il faut une croissance supérieure à 1% en tendance, et pour commencer à faire baisser le chômage, il faut 1,5%".
La France en est loin. Or le chômage = + de dépenses sociales et – de rentrées fiscales : une tenaille intenable par exemple pour les Départements très exposés aux dépenses sociales. Dans le même temps, les hausses fiscales vont casser l'investissement. Quand on augmente les impôts, il y a un désinvestissement massif des entreprises. Il en est de même quand on augmente les impôts des ménages, puisque comme les entreprises se disent que les ménages vont consommer moins, elles investissent moins.
Par conséquent, la logique actuelle est celle de l'enfoncement dans la crise.
Enfin, ce contexte national s'installe alors même que les collectivités locales sont financièrement à bout de souffle exposées à un endettement record et en même temps à une imposition record donc sans porte de sortie.
Il est temps que F. Hollande tienne un discours de vérité. Il ne gère plus la Corrèze avec la possibilité de passer le mistigri à l'Etat. L'actuelle situation est impossible à tenir durablement. Toujours à l'exemple de la photo ci-dessus, quand le socle précaire qu'est l'actuel rocher entre les deux rives va se "retirer" la chute s'annonce dramatique et ce temps se rapproche chaque jour.
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