SCOT : la valse du « c’est pas nous ! » est engagée

Jeudi, lors de la visite à St Barthélémy du Gua dans le cadre des "visages du Changement" pour montrer notre attachement au patrimoine naturel historique (la Fontaine Ardente comme "merveille du Dauphiné"), nous n'avions pas eu le temps d'évoquer certains dossiers notamment les évolutions liées au SCOT. Un rendez-vous avait donc été pris pour hier dimanche matin (photo ci-dessous) et j'y suis retourné pour écouter de façon plus calme. 

Dans nos billets, nous avons évoqué à plusieurs reprises le rendez-vous du SCOT. Ce rendez-vous approche. Sauf retournement total de situation, le SCOT devrait être décidé courant le dernier trimestre 2012.
Les Plans Locaux d'Urbanisme devront alors être mis en conformité avec les nouvelles directives du SCOT : désurbanisation de terrains isolés, intégration d'une nouvelle carte des zones sensibles (les "aléas"), changement des coefficients d'occupation des sols pour permettre un habitat plus concentré et plus densifié … : c'est un nouvel urbanisme !

C'est un urbanisme qui ne répond pas aux attentes de la population. Le silence d'aujourd'hui de l'opinion ne vaut pas approbation mais signe d'ignorance.

Les élus de la Métro qui ont décidé le SCOT le savent très bien puisqu'aujourd'hui tout est organisé pour qu'ils se détachent du SCOT qu'ils ont … décidé.

A St Barthélémy de Séchilienne, le Maire (PS), par ailleurs Conseiller Général (PS) fait une présentation publique instructive lorsqu'il présente le nouveau PLU : "ce projet n'est pas l'oeuvre de la municipalité seule. Y ont collaboré dans l'affaire l'Etat, le SCOT, le Conseil général, Pierre Belli-Riz, l'urbaniste chargé de son élaboration et la DDT de Vizille".

La valse du "c'est pas nous" est engagée.

Il y a même un "retranchement" derrière un urbaniste qui est un technicien chargé … d'exécuter les orientations des élus…

L'année 2013 sera celle de la mise en conformité des PLU.

A cette occasion, les citoyens doivent avoir quatre repères :

1) La vérité : le SCOT est le produit des élus de la Métro. Par conséquent, qui est opposé au SCOT et aux conséquences qu'il entraîne doit sanctionner les élus sortants de la majorité de la Métro.

2) L'espace doit être au service des être humains et pas les êtres humains au service de l'espace.

3) Le SCOT est l'aboutissement d'un échec du développement urbain qu'il va amplifier.

4) En conséquence, ceux qui ne veulent pas du SCOT doivent s'engager dans les élections de mars 2014 et prendre l'engagement clair, public, officiel, d'abroger ce texte en cas d'alternance et ce lors des premières délibérations prises avant l'été 2014.